L’artichaut réapparaît, à nouveau, sur les étals des marchands de légumes, et ce, au grand bonheur des gastronomes et des gourmets. Ce produit agricole, que l’on consomme principalement durant la saison froide, représente, pour les Tunisiens, un ingrédient privilégié, incorporé généralement dans les potages, dans différents mets ainsi que consommé, cuit à la vapeur. Son goût exceptionnel et sa texture tendre lui valent une place importante dans la cuisine hivernale. Cela dit, les bienfaits de ce produit botanique excèdent de loin sa seule saveur.
En effet, l’artichaut possède des vertus importantes sur la santé et le bon fonctionnement de deux organes, à savoir le foie et la vésicule biliaire. Grâce à sa teneur en polyphénol, il protège le foie contre le cancer, stimule la sécrétion biliaire et contribue, ainsi, à l’élimination de la bile. Son impact sur le fonctionnement du foie est plus que bénéfique dans la mesure où il est recommandé, dans le cadre d’une phytothérapie, contre les divers dysfonctionnements hépatobiliaires comme l’insuffisance hépatique ou encore la jaunisse.
Diurétique par excellence !
L’artichaut contient, aussi, des minéraux et des oligo-éléments dont le potassium. Ce dernier agit comme un facteur diurétique, ce qui améliore, sensiblement, le fonctionnement du système rénal et urinaire et aide l’organisme à se délester des liquides de trop et de la rétention d’eau.
L’artichaut possède, également, des bienfaits sur l’appareil digestif et spécialement sur le côlon. Riche en fibres, il facilite le transit intestinal, agit contre le ballonnement, la nausée, mais aussi contre la constipation. Sa teneur en fibres contribue, même, à la prévention contre le cancer du côlon.
Prévient le diabète de type 2
Par ailleurs, et grâce à sa teneur en insuline, cet aliment contribue à la prévention du diabète de type 2, et ce, en régulant l’indice glycémique dans le sang. Les spécialistes estiment que la consommation de ce produit botanique réduit le risque des maladies cardiovasculaires, et ce, via la réduction des athéromes dans les artères.
Quant à sa teneur en vitamine B9, elle aide à prévenir les éventuelles anomalies du tube neural chez le fœtus.
Certes, les gastronomes n’exploitent, essentiellement, que le bouton floral de l’artichaut dans l’art culinaire. Cependant, c’est dans les petites fleurs qui poussent au niveau de sa tige que se concentrent le plus de bienfaits nutritifs et sanitaires. Les feuilles des artichauts sont très riches en acide dicaféylquinique aux propriétés cholérétiques insoupçonnables. Outre les fibres, les minéraux, les oligo-éléments et la vitamine B9, ces feuilles contiennent des flavonoïdes, des stérols et des fructanes.
Néanmoins, la consommation de l’artichaut est déconseillée dans le cas d’une obstruction des voies biliaires et d’une sensibilité, voire une intolérance à la famille botanique des astéracées dont il est issu.
D.B.S.
* Source : www.doctissimo.fr
